I walk in this garden / Derek Jarman – 2

I walk in this garden / Derek Jarman – 2

Création 2012
Derek Jarman / Keith Collins / Gilles Pastor

Création le jeudi 31 mai 2012
au Festival Trouble # 8
Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles (Be)

PERFORMANCE
Conception et jeu : Gilles Pastor, Keith Collins
Vidéo : Vincent Boujon
Collaboration artistique : Catherine Bouchetal
Traduction : Marjorie Glas

durée : 20 minutes
performance bilingue : anglais / français

PRODUCTION
KastôrAgile
Coproduction Festival Trouble # 8, Les Halles de Schaerbeek

  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © KASTÔRAGILE
  • I walk in this garden - 2 © KASTÔRAGILE
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux
  • I walk in this garden - 2 © Thierry Chassepoux

Photo Thierry Chassepoux

PROPOS
Gilles Pastor poursuit son chemin à travers l’œuvre de Derek Jarman, chemin commencé il y a sept ans avec sa pièce Requiem pour D. J. / Derek Jarman.
Keith Collins, collaborateur et compagnon de Derek Jarman, lui a envoyé à sa demande les combinaisons de travail de l’artiste. Le paquet postal a été ouvert lors d’une performance à New York, à l’automne 2011. (I walk in this garden / Derek Jarman – 1). Pour le festival Trouble # 8, Gilles Pastor convie Keith Collins à venir rechercher les vêtements à Bruxelles…

 

En 1986, un après-midi de printemps où nous traversions le Kent en voiture à la recherche d’un pré de jacinthes des bois à filmer en super-8 pour le film qui deviendrait The Garden, Derek proposa que nous mangions au Pilot Inn de Dungeness, un établissement censé servir « le meilleur fish & chips de toute l’Angleterre ».
Charmés par le paysage, nous avons décidé de visiter le vieux phare.
À un moment donné, Derek nous a dit : « Je connais un joli cottage de pêcheur là-bas. S’il est en vente, je l’achète ! ».
Nous nous sommes approchés de la bâtisse laquée noir aux fenêtres jaune canari, et nous avons vu la pancarte verte et blanche For Sale : Derek ne pouvait plus se rétracter.
Le jardin a démarré de façon accidentelle : un pieu lissé par les flots, surmonté d’un os ramassé sur la plage, servit d’abord de tuteur à une aubépine transplantée là ; un long silex trouvé à marée basse a ensuite protégé un jeune chou marin des pieds étourdis.
Peu à peu, le jardin acquit une autre signification : les plantes, qui se débattaient avec des vents mordants ou un soleil digne de la Vallée de la Mort, se firent l’écho du combat que Derek menait contre la maladie, puis, avec le temps, alors que tout se mettait à fleurir dans le jardin, elles offrirent un contraste de plus en plus violent avec lui, qui commençait à s’étioler.
Keith Collins
Préface Un dernier Jardin , Derek Jarman’s Garden
(Thames & Hudson)

REPRÉSENTATION

le 31 mai 2012 à 20h30
Festival Trouble # 8
Les Halles de Schaerbeek,
Bruxelles [Be]